Plastie mammaire pour correction de ptôse

Une ptôse mammaire se traduit par un sein qui « tombe ». Le sein peut être trop volumineux (hypertrophie mammaire) ou même vidé…

Cet aspect est dû à un relâchement de la peau et de la glande mammaire. Une intervention simple permet de remonter le sein. Elle consiste essentiellement à enlever l’excédent de peau. Elle peut être associée à une ablation de glande mammaire excédentaire ou au contraire à la mise en place de prothèses mammaires dans le cas où le sein est trop petit.

Il s’agit d’une intervention fréquente, quasiment non douloureuse, qui a pour seul inconvénient des cicatrices résiduelles variables.

Cette plastie mammaire pour correction de ptôse, pratiquée par le Docteur Thierry Aboudaram, chirurgien esthétique à Paris, spécialiste de la ptôse mammaire va permettre un embellissement de la poitrine.
Ce chirurgien esthétique, spécialiste de la plastie mammaire, vous expliquera tous les bénéfices, les suites, et les éventuels risques de la plastie mammaire pour correction de ptôse.

Le Dr Thierry Aboudaram pratique cette intervention de façon très précise avec les techniques les plus récentes.

Questions sur la plastie mammaire pour correction de ptôse au Docteur Thierry Aboudaram, Chirurgien Esthétique à Paris :

Que peut-on attendre de cette intervention ?

Cette intervention va remonter le sein avec comme effet d’éviter que la partie inférieure du sein soit plus basse que le sillon. L’aréole sera repositionnée plus haut. Habituellement la sensibilité sera normale au bout de deux mois. Le décolleté est rajeuni avec un aspect plus agréable lors du port d’un maillot de bain ou d’un soutien-gorge. Il est bien sûr possible de ne plus en mettre de façon épisodique.

Comment se déroule l’intervention ?

L’opération a lieu sous anesthésie générale et dure entre 1 heure 30 à 2 heures. La patiente est en position demie assise pour que le chirurgien puisse d’emblée juger le résultat (cela est plus facile qu’en position couchée de la patiente). Grâce à des mesures précises de la zone de peau à retirer, le résultat est le plus symétrique possible. Il s’agit d’un véritable travail de sculpture du sein.

En fonction de l’importance de la ptôse, les cicatrices seront plus ou moins longues. Au minimum il s’agit d’une cicatrice autour de l’aréole, éventuellement associée à une verticale et parfois une horizontale dans le sillon sous mammaire.

Lorsque le sein est trop petit, on met en place des prothèses mammaires derrière le muscle grand pectoral. Cette intervention de plastie mammaire avec prothèse permet de régler tous les problèmes en un temps.

Quels sont les facteurs de risques ?

Comme de nombreuses interventions de chirurgie esthétique, le décollement de la peau peut entraîner un risque de souffrance cutanée. Il est donc indispensable de ne pas fumer en préopératoire et en postopératoire. Les patients souffrant de diabète ont également un risque de cicatrisation plus difficile.

Les suites sont-elles douloureuses ?

Le retension de la peau nécessaire à cette opération n’est pas douloureuse. Une sensation génante sera ressentie pendant quelques jours postopératoires. Évidemment, dans le cas où des implants mammaires seraient posés, la douleur serait plus présente.

Du faît de la légèreté de l’intervention, l’arrêt de travail est limité à environ quatre jours. La reprise de sport pourra avoir lieu à trois semaines.

Le port du soutien-gorge est conseillé pendant trois semaines au décours de l’intervention.

Quelles peuvent être les imperfections de résultats ?

Elles concernent essentiellement les cicatrices. Certaines peaux ont tendance à cicatriser de façon plus pigmentée ou inflammatoire. Des traitements préventifs à base de gel de silicone permettent d’améliorer sensiblement la qualité des cicatrices.

L’autre risque est la récidive de la ptôse qui peut survenir si la peau est très fragile (comme pourrait le prouver de nombreuses vergetures). Le port régulier du soutien-gorge est donc conseillé.